Nous exigeons:
• La fin du service civil (et non l'initiative sur le service citoyen, car cela constituerait une inégalité de traitement par rapport au service militaire).
• La mise en place d'une structure de défense psychologique qui serve de lien entre l'armée et la population (sur le modèle de l'ancienne organisation de l'armée et des foyers).
• Une stratégie de défense fondée sur la dissuasion et la neutralité stricte.
• Un service de renseignement capable d’analyser des faits et non de suivre une idéologie politique, être apte à donner une image réelle des situations géopolitiques. De rédiger des rapports indépendants et objectifs.
• Une doctrine découlant de cette stratégie et couvrant l'ensemble du territoire suisse.
• Une indépendance dans la conduite de la stratégie et de l'armée.
• Un commandement composé d'un conseil de défense composé des commandants de corps (à la place du chef de l'armée).
• Un effectif de milice d'au moins 300 000 soldats, basé sur un recrutement non éliminatoire, comme c'est le cas aujourd'hui.
• Une armée de milice pouvant être mobilisée en moins de 48 heures, avec une logistique décentralisée.
• Repenser l'ensemble de la structure des fortifications (canons jumelés de 12 cm) et mettre en place des postes de commandement protégés.
• Un nombre d'avions de combat compatible avec une hypothèse de guerre et non avec celle d’une seule capacité de police aérienne.
• Un complément à l'effectif incomplet de chars Leopard 2 et un rééquipement complet des unités existantes, y compris l'intégration de 3 bataillons blindés/mécanisés dans la 3e brigade : Br Mec 1. Mec Brig 11. Mec Brig 4.) Prendre en compte le facteur de mobilité tactique lors du choix des véhicules blindés (distinction entre chars à roues et chars à chenilles).
• Équiper immédiatement l'ensemble des 17 bataillons d'infanterie. Un armement basé sur les besoins opérationnels et tactiques et ne dépendant pas de la signature de contrats inadmissibles (munitions cargo, mines antichars, etc.).
• La mise en place d'unités de drones de combat.
• Une artillerie à longue portée capable d'agir au-delà des frontières nationales (lance-roquettes multiples).
• Une couverture antiaérienne à tous les niveaux, tenant compte des moyens de défense contre les drones.
• La réactivation de la structure hospitalière d'urgence et des hôpitaux souterrains.
• Une académie militaire qui prépare à la guerre de haute intensité et non à l'hybridation de la guerre.
• La réalisation de manœuvres militaires de grandes unités en Suisse (et non à l'étranger). La présence de militaires en uniforme dans le paysage helvétique ne devrait pas paraître inhabituelle. Et veiller à ce que les enseignements tirés des manœuvres tiennent compte de l'occupation du territoire helvétique.
• Cesser la mise hors service des armes ou des équipements dont le remplacement n'est pas totalement garanti. (Mauvais exemples : Rapier, Bloodhound, Panzerfaust, etc.)
• Les stocks de munitions doivent garantir la capacité offensive de l'armée sur une longue période.
• Soutien au retour de l'industrie de l'armement en Suisse.
